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Le Paradoxe de la Femme de 40 ans douce, vicieuse et belle comme un Botéro
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Le Paradoxe de la Femme de 40 ans douce, vicieuse     et belle comme un Botéro
Le Paradoxe de la Femme de 40 ans douce, vicieuse et belle comme un Botéro
  • Petites histoires érotiques, délires sm, et billets d'humeur d'une femme de 40 ans paradoxalement douce et vicieuse, tendre et cruelle, directive et à l'écoute, scandaleuse et secrète, perverse et délicate.
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10 mai 2011

le bel animal V

 

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Bossa nova

j'ouvrais la porte de chez moi, dans la petite entrée il m'aida à retirer mon manteau.

- déshabillez vous ! Posez vos vêtements sur la chaise et rejoignez moi.

Je le laissais se dévêtir et j'allais me préparer une infusion dans la cuisine. J'étais face au plan de travail observant la bouilloire qui commençait à chanter quand il me rejoignit, je sentis ses mains enlacer ma taille, sa respiration dans mon cou et enfin sa bouche sur ma peau. Un baiser très chaste mais très tendre qui me transporta en m'électrisant instantanément. Il glissa le long de mon dos, de mes cuisses jusqu'à être à genoux juste derrière moi. Je sentis sa tête se poser contre mes fesses à travers le tissus de ma jupe, ses mains enserrèrent mes chevilles et ses doigts remontèrent lentement le long de mes jambes sans dépasser l'ourlet de ma jupe. Le « clac » de la bouilloire me ramena à la réalité, je versais l'eau sur les feuilles de verveine parfumée. Je me dégageais de ses mains et de son corps en l'enjambant. Emportant ma tasse, je lui dis de me suivre jusqu'au salon. Il fit le geste de se relever, d'un claquement de doigts impératif et désignant le sol je lui indiquais que sa place était à mes pieds. Je m'installais confortablement dans mon canapé, il étais à genoux attendant mon bon vouloir. J'étendis ma jambe vers lui, il retira délicatement mon premier escarpin, puis le second et commença à me masser avec dextérité les pieds provocant des sensations apaisantes puis excitantes qui remontaient le long de mes nerfs de mes orteils au creux intime de moi. Sans en avoir l'air il continua son massage sur mes chevilles puis mes mollets. Je sentais ses mains chaudes, je devinais leur douceur au travers du nylon de mes collants (oui je sais vous m'auriez préférée en bas et jarretelles mais que voulez-vous comme beaucoup de femmes je succombe à la praticité souvent). Nous nous regardâmes et comme s'il avait su ma pensée il avança ses mains le long de mes cuisses sous ma jupe jusqu'à ma taille, il saisi l'étoffe fine et la fit descendre me débarrassant en une fois de ma culotte et mes collants. Il reprit son massage où il l'avait laissé la minute d'avant, sur mon mollet droit, pendant que je posais mon pieds gauche sur sa queue la faisant lentement rouler entre ma plante et sa cuisse.

Je sirotais ma tisane en l'observant, il était en apparence concentré sur son massage. En apparence seulement car je le vis glisser en plusieurs occasions un regard sous ma jupe entre mes cuisses. Ses mains montaient plus haut... plus haut... atteignant mes genoux.. puis par un heureux hasard l’intérieur des mes cuisses. Je relevais ma jupe :

- vous aimez ce que vous voyez ?

- Oui !

- Goutez !

Il avança son visage glissant ses deux mains en coupe sous mes fesses , je posais ma main sur sa tête et l'attirais contre moi m'abandonnant à sa bouche. J’eus l'impression que le plaisir durait des heures m'emportant progressivement dans une sphère où seul comptait nos peaux et les sensations délicieuses que j'éprouvais fort égoïstement jusqu'à l'ultime seconde durant laquelle ma respiration cessa, mes muscles furent tétanisés, mes neurones coupèrent toutes connexions avec leurs synapses.

Lorsque je rouvris les yeux il me regardais en arborant un petit sourire satisfait de lui-même typiquement masculin. Un petit coup de pieds sur le bout de la queue lui rappela sa position, il baissa immédiatement son regard. Je lui tendis ma tasse vide et l'expédiais dans la cuisine me préparer une nouvelle infusion l'autorisant à s'en faire une s'il le souhaiter. Pendant qu'il s'affairait, je repris mes esprits. Je mis un disque de Gilberto Jill, il déposa son plateau sur la table basse puis tendit sa main vers moi

- Voulez-vous danser ?

Il m'enlaça et m'embarqua dans une bossa langoureuse, sa nudité ne le privant d'aucune once d'élégance. Il menait cette danse là quasiment aussi bien que celle qui m'avait transportait dans une bulle de jouissance quelques minutes avant. A la fin de la danse, nous nous embrassâmes, un baiser tendre et profond. Il goutait ma bouche comme on mange un fruit juteux avec gourmandise. J'aimais sa façon de m'entourer je me sentais comme une porcelaine précieuse à la fois en sécurité et délicatement étreinte dans ses bras. Je me ré-installais dans le sofa il vint s'assoir à mes pieds se lovant contre mes jambes et nous bûmes en silence nos infusions tièdes. Je caressais son crâne, il effleurait ma cheville... fin de soirée idéale.

 

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Commentaires
T
Votre compte est délectable Madame, J'en ai d'ailleurs vécu un proche! Vous avez remué mes entrailles!
N
toujours très imagée , vos récit sont toujours aussi subtils et enivrant.merci.
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