Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Paradoxe de la Femme de 40 ans douce, vicieuse et belle comme un Botéro
Publicité
Le Paradoxe de la Femme de 40 ans douce, vicieuse     et belle comme un Botéro
Le Paradoxe de la Femme de 40 ans douce, vicieuse et belle comme un Botéro
  • Petites histoires érotiques, délires sm, et billets d'humeur d'une femme de 40 ans paradoxalement douce et vicieuse, tendre et cruelle, directive et à l'écoute, scandaleuse et secrète, perverse et délicate.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Derniers commentaires
12 avril 2011

le bel animal III

 

Le coup de fil

 

 

medium_anu

 

il m'appela le soir même

  • Voulez-vous dîner avec moi ?

  • Quand ?

  • Maintenant !

  • Est ce un ordre ?

  • Je n'oserais pas !

  • Ce soir je ne peux pas, je suis encore sous le coup de l'émotion.

  • Moi aussi !

  • J'espère bien !

  • C'est justement continuons, venez dîner s'il vous plait !

  • Pas ce soir, demain.

  • Je n'aurais peut être pas envie demain.

  • Mais moi si !

  • …. Alors demain !

  • Où ?

  • Je viendrai vous chercher.

  • Il vous faut mon adresse alors...

  • Je sais où vous trouver. 20H ?

  • Parfait, bonne nuit !

  • À demain !

 

En raccrochant je commençais à me poser des questions sur cet hom qui visiblement en savait plus sur moi que je ne le croyais. Comment savait-il que j'aimais les homs dociles et obéissants ? Comment savait-il que je viendrais le rejoindre ? Et maintenant comment savait-il où j'habitais ? Je ne savais rien de lui. Même pas son prénom, je n'étais même pas sûre qu'il fit partie de l'équipe de rugby. Je prenais peu à peu conscience de ma folie et des risques que j'avais pris cet après midi et j'étais prête à prendre à nouveau demain, je les aurais sans doute pris ce soir là si je n'avais pas été aussi fatiguée. On dit souvent que les émotions « ça creuse » en l’occurrence elles m'avaient épuisée et j'étais complètement rassasiée par ce que j'avais découvert, exploré et éprouvé. Je me glissais dans un bain odorant où je commençais à m'assoupir en imaginant les suites possibles à cette histoire naissante. L'eau en refroidissant me sortit de ma torpeur, je me hâtais pour retrouver la douce chaleur de ma couette. Sur ma table de nuit mon téléphone bipait, un message m'attendait : « Vos mains sont si douces et tellement indiscrètes ». « Votre peau est si lisse et tellement indécente » répondis-je avant de m'endormir sans plus me poser aucune question repensant juste à la sensation de ma main sur son épiderme.

Je me réveillais sans me souvenir de mes rêves, furent ils érotiques ? Je regrettais sur le coup de ne pas m'en rappeler mais je me dis en préparant mon thé que de toutes façons ils seraient bien au dessous de la réalité tant ce que j'avais déjà vécu en quelques heures avec lui était extraordinaire.

Ce qui était surprenant surtout c'était ce silence. Comment expliquer qu'une relation que je présageais sur la durée démarre en silence. En général les amoureux débutants parlent pendant des heures, ils se racontent tout même parfois ce qu'ils ne devraient pas. Finalement on en dit toujours trop à son amoureux sans préserver son jardin secret. Au moins là ce n'était pas le cas. Je ne savais rien.

Enfin si je savais un tas de choses : il aimait le bon champagne, il conduisait vite mais bien, il était galant, élégant et bien élevé, il avait une peau divinement lisse dont l'odeur m'enivrait, il avait des envies impérieuses mais il savait rester immobile, ses yeux en disaient beaucoup plus que sa bouche même quand ils se fermaient. C'était déjà pas mal et ça me donnait évidement envie de poursuivre.

La journée passa vite, je me retrouvais devant mon dressing avec une question existentiellement capitale « qu'est ce que je vais me mettre ? ».

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité