inachevé ............
Je vous livre avant de partir quelques jours le début d'une nouvelle histoire .... et je promets la suite à mon retour
Aucune ressemblance avec des lieux ou des personnes n'est fortuite .... je suis inspirée par un hom qui se reconnaitra .....
Il y a longtemps que je
prépare ce coup !
Enfin les conditions idéales
sont réunies …. Mon plan est prêt.
J’appelle sous prétexte
d’organiser la communication d’un événement musical et convient d’un
rendez-vous pour le vendredi suivant en fin d’après-midi. La cave a été
aménagée spécialement : un mince matelas dans un coin, une chaîne fixée à
un anneau dans le mur à proximité. Le mail est prêt à partir. Deux loups ont
été convoqués, ils passeront me chercher un peu avant le rendez-vous.
Je me prépare comme pour
n’importe quel rendez-vous d’affaires, à l’heure précise mon chauffeur et mon
garde du corps sont là. Direction le centre ville, nous passons devant Le
Plana, souvenirs d’une étudiante exaltée et idéaliste et d’un mouvement qui avait
mis un ministre de l’éducation nationale au piquet. Nous trouvons une place
dans une ruelle à proximité du bureau où l’entrevue est prévue.
Gentiment la secrétaire me
fait entrer dans le bureau et prévient qu’elle-même quitte son poste en
souhaitant un bon week-end à la cantonade.
Ma victime m’a reconnue…..souffle
coupé. Je jubile, ravie de mon effet
de surprise !
En moins d’une minute avec
l’aide de mon garde du corps ses clefs sont subtilisées, ses mains ligotées dans le dos et je
l’entraîne dans la voiture qui nous attend moteur en route devant la porte de
l’officine que mon fidèle serviteur ferme à double tours après avoir scotché un
panneau « Fermé jusqu’à nouvel ordre ».
Je m’installe à l’arrière au
coté de mon otage dont j’ai bandé les yeux et bâillonné la bouche. La berline
se faufile dans le trafic gagnant rapidement des rues moins fréquentées pour ne
pas attirer l’attention sur notre équipage. Nous quittons le centre ville,
traversons la banlieue nord-ouest en direction de mon vignoble favori. Sur la
route le long de l’estuaire les souvenirs de dégustations se succèdent, Diana Krall nous chante des
chansons d’amour fifties. Mon prisonnier d’abord inquiet se détend un peu, je
lui glisse à l’oreille :
- ne
t’inquiète pas, elle payera ta rançon ….. enfin il vaudrait mieux pour
toi !
Enfin nous arrivons à la
maison, bâtisse de pierres blondes entourée de vignes, loin de tous voisins.
J’ouvre la porte d’entrée et pousse cet hom anxieux au plus haut point à
l’intérieur après avoir remercié mes loups de leurs bons et loyaux services et
promis de les appeler bientôt.