84%

84 %. C’est le nombre de français qui s’opposent au projet de loi « anti fessée» de Madame Edwige Antier (connue jusqu ‘à présent pour être pédiatre notamment dans la « Grande famille » de Delarue sur Canal plus il y a longtemps déjà) selon le sondage quotidien de M6.

Je suis sure que tous les soumis de France et de Navarre  ont voté contre ! Bande de coquins….

Bon au-delà de l’aspect sm qui nous lie ici, je pense honnêtement, comme disait mon Papa, qu’un  bon coup de pied au cul n’a jamais fait reculer personne ! Et j’en suis la preuve.

Une bonne fessée remet les idées en place, mon loup docile ne me contredira pas j’en suis sure. Au delà du plaisir masochiste que certain en éprouve,  l’éducation anglaise a fait ses preuves on le sait, elle imprime au plus profond de l’âme de celui qui la reçoit la supériorité de celui qui incarne l’autorité mais aussi les valeurs de l’autorité, de l’obéissance, de l’investissement personnel, du respect, de l’éducation en elle-même, du désir d’apprendre et de s’élever etc. Dans le milieu sm cela semble évident, mais dans notre société moderne beaucoup moins apparemment. Je ne franchirais pas le pas qui mènerait à dire que la société devrait s’inspirait du sm pour éduquer les enfants de l’an 2000, seulement je voudrais dire que le retour au fondamentaux de l’éducation de l’école laïque, juste et égale pour tous et toutes de Jules Ferry et de Charlemagne sont à reconsidérer sérieusement pour donner aux générations avenir un œil ouvert sur ce qui les entoure

De nombreux jeunes gens (aujourd’hui garçons et filles) passent les testes militaires lors de leurs « trois jours » et force est de constater que les résultats sont au DESSOUS  des espérances en matières de lecture ou de niveau scolaire de base. Mêmes dans les émissions grands publiques (roue de la fortune, grand quizz, Maman cherche l’amour, En toutes lettres etc.) on se rend bien compte que le niveau de connaissances générales est NULLE et je pèse mes mots. On est bien loin de la simple faute d’orthographe, les fautes de grammaire sont légions, la méconnaissance de l’histoire (même récente) est flagrante et la culture générale inexistante (je parle de politique, de littérature de musique de cinéma etc.). Je n’ai pas la prétention d’être au dessus du lot, juste je fais remarquer que mes parents, mes professeurs, mes pygmalions m’ont donné le goût de notre langue (et de sa ponctuation), de notre histoire, de notre culture. L’un de mes souvenirs de classe le plus marquant fut lorsque mon prof de socio en première est arrivé en nous distribuant à tous le journal du jour (en l’occurrence Sud Ouest) en nous disant que nous DEVIONS lire « ÇA» tous les jours jusqu’à la fin de nos jours. Je crois que c’est peut être ce qui manque à nos enfants. Dans les années 800, 1500, 1700, 1900, 1970 ou 80 il y avait des gens moins chanceux que d’autres en matière d’éducation et d’enseignement mais ceux-là aspiraient à s’élever en ce temps là. Et ils y réussissaient parfois mais pour tous l’orthographe et la culture était un  Essentiel à atteindre. Je me souviens de la bonne de ma grand-mère qui lui laissait des mots sur la table de la cuisine en s’excusant toujours pour ses fautes d’orthographe (pourtant minimes)

 Ce serait une erreur que de vouloir niveler par le bas en simplifiant, en ignorant, en laissant livré à eux même les jeunes  et c’est malheureusement ce que nous faisons à notre époque. Au contraire c’est en motivant et stimulant la génération suivante qu’ils trouveront leur épanouissement et le pouvoir de faire face à l’avenir et à la planète que nous leur laissons malgré nous. En même temps très égoïstement nous y trouverons une satisfaction personnelle ne l’oublions pas.

Doit-on s’étonner que nos jeunes fassent la queue d’une séance sur l’autre, pour voir le film 2012, grande production américaine de masse, sans fond ni fondement, alors qu’il restait 80 places dans une salle de 120 pour voir « Le Concert » film franco russe post perestroïka …

Tout cela est selon moi dans la même veine que ceux qui payent les enfants pour aller à l’école ou préconisent la réforme de l’orthographe.

Oui je suis pour la fessée, pour ce qu’elle représente et symbolise, parce que je crois fermement que l’éducation que j’ai reçu a fait de moi quelqu’un de bien et que je suis certaine qu’il y a plein de gens bien dans les générations futures. Et que chacun peut trouver dans son histoire personnelle et sociale des points d’ancrage pour progresser et évoluer jusqu’à trouver le meilleur de lui-même.  La fessée n’est pas une panacée c’est vrai mais en tout cas elle est moins néfaste que le manque d’amour, d’éducation et d’enseignement lorsqu’elle est va de paire avec implication, considération, motivation, enseignement, éducation et amour de celui qui l’inflige.

Evidement je ne parle pas du tout ici des enfants ou des femmes battus qui doivent être à tout prix protégés par tous et en premier lieux par la loi et la société. Il faut bien faire la différence entre la violence et le reste. Comme je le disais au début une bonne fessée ne fait de mal personne, c’est surtout sa justification et les explications qui l’entourent qui font progresser celui qui la reçoit.