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Le Paradoxe de la Femme de 40 ans douce, vicieuse et belle comme un Botéro
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Le Paradoxe de la Femme de 40 ans douce, vicieuse     et belle comme un Botéro
Le Paradoxe de la Femme de 40 ans douce, vicieuse et belle comme un Botéro
  • Petites histoires érotiques, délires sm, et billets d'humeur d'une femme de 40 ans paradoxalement douce et vicieuse, tendre et cruelle, directive et à l'écoute, scandaleuse et secrète, perverse et délicate.
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1 avril 2011

le bel animal II

 

Chambre 107

Hotel_du_Palais_Biarritz

La vie avait repris son cours, enfin pour être franche c'est surtout le travail qui avait repris le dessus comme toujours. J'avais pendant un jour ou deux attendu un coup de fil mais rien n'était venu et je n'avais pas eu le temps de le regretter ni celui de me demander si je devais moi-même envoyer un message puisque si j'avais donné mon numéro je n'avait pas pris le sien. C'est idiot pensez-vous à notre époque de ne pas l'avoir noté. Peut être, mais la première soirée avait été exceptionnelle je ne voulais pas briser ce charme rare.

Vers 14h un vendredi mon téléphone vibra : « je vous attends chambre 107 ». Sans réfléchir je ramassais mon sac et sautais dans ma voiture abandonnant agenda et collaborateurs. Je traversais la ville en me disant que j'étais dingue de me rendre à une telle invitation d'un inconnu puis que je n'avais pas vérifié mon maquillage et finalement que j'étais excitée à l'idée de retrouver un si bel animal. Je trouvais facilement une place sur le parking de l'hôtel, je jetais un coup d’œil à l'océan avant de pénétrer dans le grand hall, je me dirigeais vers l’ascenseur. Dans le miroir de la cabine je me remis du rouge à lèvre et un peu de Guerlain dans mes cheveux. Je me souris. La porte s'ouvrit sur le couloir, la porte 107 était au bout. Mon cœur battit plus fort quand je vis la porte entrouverte. Depuis l'arrivée du message je ne m'étais pas posée la question de savoir de quelle chambre 107 il s'agissait. C'était encore une évidence ça ne pouvait que celle-ci, je le réalisais à cette seconde. Je ne m'étais pas non plus demandée qui était l'expéditeur du sms, ce ne pouvait être que lui. L'ombre du risque passa dans mon esprit, je la chassais. L'évidente tentation était là, plus forte que tout m'empêchant de rebrousser chemin.

Enfin j'entrais, encore un petit couloir, encore une porte entrouverte et puis là dans la lumière de la fenêtre ouverte sur la mer et le soleil : lui !

À genoux, le dos droit, les fesses posées sur ses talons et nu. Il avait su dans quelle position m'attendre. Je me débarrassais de mon sac et de ma veste pour être libre de mes mouvements, libre d'admirer ce fauve que je sentais sauvage en surface mais prêt à se laisser dompter. Lentement je m'approchais de lui. J'avais admiré en entrant le côté pile de son anatomie, j'étais impatiente de découvrir le côté face pourtant je prenais mon temps. Je voulais faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Je savais ces premiers instants uniques et j'ai toujours aimé les premières fois, les premières secondes que l'on garde toujours avec soi, ces souvenirs magiques des débuts, des prémices du bonheur. Je me promenais autour de lui comme on tourne autour d'une statue au musée.

Son corps bien proportionné et intégralement bronzé était un vrai régal pour mes yeux. Et sa peau … Sa peau ! Lisse ! Parfaitement lisse ! Complètement lisse ! Irrésistiblement lisse ! Du haut de son crane au bout des ses orteils pas un poil ni l'ombre d'un duvet. Je posais ma main sur sa tête. Cette douceur m'émut instantanément transmettant dans tout mon corps une chaleur animale excitante et irrépressible.

Comme un chat cherchant ma caresse il commença bouger sa tête contre ma main. Je voyais son envie grandir fièrement ce qui me ravit. J'aime qu'un hom bande pour moi, par moi, comme un hommage à mon pouvoir sur lui. J'accentuais la pression de ma main sur son crane puis descendis dans son cou et sur sa nuque, je pétris les muscles de ses épaules déclenchant une vague de soupirs bienheureux. Mes mains continuaient leur visite épousant la forme de son dos et appréciant la douceur du grain et la musculature. D'un signe je le fis lever. Je pris ses mains et les posaient sur sa tête et lui écartais les jambes de la pointe du pied. Je tournais encore longuement autour de lui l'effleurant parfois ça et là, le pinçant en des endroits secrets et sensibles tantôt doucement tantôt vivement, le caressant des pieds à la tête en évitant aucun centimètre carré. Sur son visage je scrutais ses réactions, ses yeux se fermaient, sa respiration s'accélérait, ses lèvres se crispaient, je me délectais de revenir à chaque caresse ou de renouveler chaque geste ayant produit un effet. La découverte de ce corps si attractif et si réactif me réjouissait comme une enfant au matin de noël découvrant le jeu du Docteur Maboul à cette différence prêt que ce n'était pas le nez qui sonnait mais sa queue qui se dressait. Je prolongeais mes caresses et les amplifiais le tenant en haleine au bord de l’épanchement sans le libérer si longtemps que je perdis toute notion du temps et de l'endroit où nous nous trouvions.

Pour reprendre mes esprits je m'assis dans le fauteuil face à lui, laissant tranquillement redescendre l'effet de l'excitation aussi forte que celle d'une drogue en buvant à petites gorgées de l'eau fraîche au goulot. D'un regard je le fis se remettre à genoux face à moi puis je le fis boire à la même bouteille. Pour lui aussi la descente avait commencé je le ressentais mais il ne bougeait pas. Nous nous regardâmes en souriant pendant de longues minutes. Je tendis ma main vers lui, il baisa avec la même élégance que le premier soir mais peut être un peu plus de ferveur. Je me levais, récupérais mon sac et ma veste et sortis de la chambre.

L'horloge de ma voiture marquait 18h30, nous n'avions pas échangé un mot et je flottais....

 

 

 

 

 

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